Q : Ces derniers temps, certains médias et politiciens belges ont remédiatisé les prétendues « cyberattaques chinoises ». Quels sont vos commentaires là-dessus ?

R : La partie chinoise a pris note des informations concernées. À ces dénigrements et reproches totalement infondés et irresponsables, nous exprimons nos vifs mécontentements et notre ferme opposition.

La partie chinoise a explicité à mainte reprises sa position sur ce sujet. Nous tenons à réaffirmer que la Chine s’oppose fermement à toute forme de cyberattaques et les combat conformément à la loi, et qu’elle ne soutient ni ne tolère les attaques menées par les cyberpirates. Le cyberespace, hautement virtuel et difficilement traçable, abrite des acteurs fort diversifiés. Nous nous opposons fermement à ce qu’on monte et diffuse, sans aucune preuve à l’appui, de fausses informations sur les prétendues « cyberattaques chinoises », et rejetons résolument la politisation de la question de la cybersécurité. En fait, la Chine est la plus grande victime des cyberattaques dans le monde. Quant à la question de savoir qui est réellement l’empire des cyberpirates mondialement connu, qui dérobe sans scrupule les renseignements secrets, la communauté internationale en a une réponse très claire.

En septembre 2020, la Chine a lancé en premier l’Initiative mondiale pour la sécurité des données. Nous entendons, sur la base du respect mutuel, de l’égalité et du bénéfice mutuel, renforcer la coopération avec la Belgique et d’autres pays par voie de dialogue bilatéral ou d’entraide judiciaire, en vue de répondre ensemble aux menaces pour la cybersécurité.